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Message par Kiranide Lun 18 Juil - 18:47

Chapitre un, une mélodie.


« Comment allez-vous ? 
- Ca va, et vous madame ?
- Moi ? Je suis enceinte, alors ça ne peux qu’aller. »

Pourquoi ? Je ne comprends pas, vous Laylly de Miramond… Vous représentez temps à mes yeux, Usoa seul sait à quel point je vous respecte et vous admire, à quel point, vous êtes tellement. Vous avez toujours été là pour moi et je serais là pour vous. Vous, Laylly, votre bonheur votre cocon personnel. Adrian. Adrian fait partit de votre vie depuis maintenant quelques temps. Oh… L’amour ? C’est si… Etrange. Je ne le connais pas. Enfin… Si. Voklaren. Il était le seul avec qui je pouvais me montrer comme avec Laylly, calme, aimable, gentille. Il m’aimait... Je crois ? Oui, je le pense, je l’espère du moins. Il était celui qui m’a temps donné sans pour autant être quelqu’un de si particulier, particulier… Si. Il était particulier … Pour moi il l’était.
Je secouais le tapis énergétiquement, frénétiquement, ça m’énervais temps de réfléchir à des choses qui fâche.  

«  Tout vas bien ? »

Cette voix... Encore et toujours cette voix, elle était là, avec moi comme toujours, me portant à bout de bras comme si finalement je n’étais qu’une enfant. Peut-être devrais-je me dire que … J’étais un fardeau pour elle. C’est ce que je suis depuis ma naissance, un fardeau, pour mes parents, pour mes amis, que dis-je ? Mais amis ? Les quels ? Je n’en avais qu’un. Mort ? Surement, mon acolyte de toujours, m’a seul attache à la vie «  d’avant ». J’aime appeler ça comme ça, la vie « d’avant ». J’aime me dire que les choses sont derrière moi et qu’elles le resteront.

«  Elerinna ? »

Sortit de ma rêverie un peu trop tôt je répondis comme toujours, envahissante et stupidement… :

«  Oui ? Vous avez faim ? Soif ? Votre ventre vous fait mal ? Besoin d’aide pour vous lever ? Marcher ? J’ai fait une bêtise ? Le ménage n’est pas fait ? Vous voulez manger ? Ah non ça je l’ai déjà demandé … Vous avez faim ? Ah... Oui ? Oui… Pardon… ? Oui ? »


Elle me regarda, remplie de tendresse tel une amie et sa confidente, tel deux amies… Mais ça n’est pas mon amie. C’est ma patronne, c’est ainsi. Elle me regarda donc, souriante voir amusée de ma stupidité inouïe, de ma rêverie légendaire et de mon insouciante inquiétante.

« Rien de tout cela… Je me demandais seulement comment vous alliez. »

Comment je vais ? Il me semble que j’ai sourit. Je vais bien, extérieurement, je vais bien. Intérieurement je vais mal, je souffre. J’ai tout perdu, je suis abandonnée dans le vaste monde d’un royaume en guerre. Elle ne m’aime pas, ma patronne,  pas du tout. Elle fait cela pour se faire bien voir. De qui ? Je regardais autour de moi, personne n’était présent. Madame Miramond est gentille avec moi ?

«  Je vais bien, merci. 
- Si vous voulez parler je suis là. »

Elle sait. Elle sait que je vais mal et que je suis tombée amoureuse pour la première fois. Elle est mon amie. Ma patronne est mon amie. Je continuais à secouer mon tapis, toujours encore… Nous préparions l’arrivée de quelqu’un de Gors je crois. L’air était tendu, j’allais mal et elle le savait. Je pense que je suis triste. Laylly c’est… Mon amie, elle était là lorsque Voklaren est partit, elle était là pour moi. Elle me réconfortait… Elle me soutenait comme si elle aussi comprenait ce que je ressentais, souffrance, frustration, culpabilité, ignorance, impuissance… Ce genre d’adjectif que l’on utilise pour qualifié quelqu’un dans mon état. Dans mon état ? On dirait une patiente en attente d’un mire.

« Venez-vous assoir.
- Euh... Je n’ai guère fini le ménage madame…
- Et alors, ne pouvons-nous pas simplement discutées toute deux ?
- Si, bien entendu.
- Et puis il y a d’autres domestiques.
- Comme vous voudrez. »

Je m’assieds, songeuse… Je n’aime pas parler de moi aux gens, de mes sentiments, de ma vie, de mon passé… Je suis totalement renfermée sur moi-même, j’ai l’impression que finalement… Je ne serais plus jamais capable d’être moi-même avec qui que ce soit si ce n’est madame Miramond…

«  Qu’est-ce ? »

Je l’entends moi aussi, un léger son de flûte, une musique magique, enivrante, envoutante, vectrice de rêve et de comtes, racontant une histoire.

«  Je vais voir.
Faites attention madame... Je vous suis. »

Toutes deux étions parties vers cette mélodie nous appelant à venir à la rencontre du mélomane interprétant cette gracieuse interpellation.

Chapitre deux, un homme.

Je venais à peine de concevoir que Laylly de Miramond, la grande Laylly de Miramond et moi-même étions amies. Des amies… Cela sonne encore étrangement à mes oreilles de me dire que j’ai quelqu’un sur qui compter, et une personne qui peu compter sur moi également. Nous partions donc en quête de réponses sur cette gracieuse mélodie qui envoûter nos sens les plus aiguisé. Il ne nous fallut que très peu de pas avant de trouver la source de cet instrument. Nous restâmes Laylly et moi bouchebée devant l’homme assis sous cet arbre, cet homme qui semblait grâce à sa mystérieuse mélodie nous hotter tout nos problèmes de l’esprit, nos traquas, nos embarras, tout disparu. Nous écoutions, toute deux nous écoutions, amoureuse de cette berceuse enchantée. Les aigus me faisait frissonner, la chair de poule monter et de plus en plus, nous regardions cet homme, un vagabond. Un vagabond bien fait d’ailleurs. Dieu qu’il était beau en plus d’être d’une habilité extrême avec ses doigts jouant sur son instrument divin. Sa mélodie disparue peu à peu laissant place de nouveau à la vie «  normal ». Cette vie neutre, plus aucun bruit ne venait nous déranger pendant notre contemplation devant cette personne bourrée de talent, seul la légère brise du soir venait caresser nos cheveux les faisant baladés, danser. Il c’est définitivement arrêter de jouer. Il tourne la tête vers nous. Ses yeux marron vinrent se poser sur nous.

«  Je ne voulais pas vous dérangées.
- Aucun problème, vous êtes ?
- Epervier. Enchanté et vous ?
- Madame de Miram...
- La comtesse ! »

Encore une fois j’ai parlé trop vite. Je devrais me taire un jour… J’ai eu l’impression, un fragment de seconde qu’il me souriait.  J’ai du rêvée, personne ne sourit aux gens comme moi ici. Je veux dire, ici en Halgueronne, on ne sourit pas aux gens qui ne sont pas dans de haut rang. Il devait sourire à la Comtesse, pas à moi. Moi je ne suis que celle qui fait le ménage et son amie.
Kiranide
Kiranide

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Date d'inscription : 07/12/2015

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